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Nous allons plus loin ! 


En complément de nos plantes bio-indicatrices et nos plantes compagnes, nous utilisons aussi, issus de la pharmacopée :

 

 

Le lithothamne :

Algue calcaire broyée. Il agit par effet d'assèchement (comme la poudre de craie sur les mains) et permet grâce à cette action de limiter l'humidité dans la grappe. De plus c'est un excellent engrais.

 

Tout ce qui ne va pas dans la grappe lors du poudrage se retrouve alors dans le sol.

Lithothamne
Lithothamne

La bentonite :

 

C'est de la poudre d'argile finement broyée, au contact de l'humidité elle gonfle comme une éponge et nous aide à lutter contre l'humidité de la grappe.

 

C'est un excellent anti-pourriture.
Elle s'utilise également lors de l'élevage du vin.

Bentonite
Bentonite

Mais aussi :


Par les fauches répétées, nous empêchons les plantes de fleurir.

Or, de quoi se nourrissent les auxiliaires quand la vigne n'est pas en production : de miellat.

 

S’il n’y en a pas, ils migrent vers les parcelles voisines ou disparaissent.

 

L'idée a été de créer une réserve pour nos auxiliaires de la vigne (c'est-à-dire tous les insectes vivants autour des ceps) par l’épandage de paille de blé après les vendanges, visant à les aider, leur offrir en quelque sorte le gîte et le couvert en échange de leur précieuse aide.

1/ Le mulching :   

Cet apport limite le tassement des sols et augmente les taux de matières organiques.

 

Il stimule l’activité biologique des sols et participe à la fertilisation minérale ainsi qu’à l’amélioration en alimentation hydrique du fait de la diminution de l'évaporation de l'eau pendant l'été.
Ce paillage stocke les reliquats d’azote de l’hiver et les restitue au printemps.


2/ Les Biostimulants - les purins :

Les principales maladies de la vigne sont le mildiou et l’oïdium :

 

 

- Le mildiou (plus proche de l’algue que du champignon)

Mildiou sur Feuille
Mildiou sur Grappe

- L'oïdium (un champignon)

Oidium
Oidium

Leurs facultés de résistance sont élevées.

 

En général, il faut 5 ans pour qu'une sélection soit faite et qu'apparaissent les premières souches insensibles à la molécule chimique mise sur le marché.

C'est la clé du problème viticole :

Un agriculteur traite avec un produit lambda, et pendant 3 à 4 ans il a la satisfaction de voir l'efficacité de son traitement, puis apparaissent les premiers symptômes de résistances, et au lieu de changer de molécule, le réflexe est d'augmenter les doses, le cycle infernal est ouvert, chaque année un peu plus, jusqu'à l'overdose.

L’utilisation de plantes pour soigner d’autres plantes ne date pas d’aujourd’hui, nos ancêtres l'ont expérimenté bien avant nous.

Nous redécouvrons juste ce qui est à notre portée. Si vous souhaitez avoir plus d’informations, nous vous conseillons de visiter le site des éditions de Terran (www.terran.fr) ainsi que de nombreux autres qui sont extrêmement bien documentés sur les plantes et leur utilité.

 

Il ne faut pas s'imaginer que par les plantes nous allons tout soigner, il est plus sage de penser qu’elles agissent en préventif, et vont aider la vigne à se renforcer contre les attaques des maladies et les insectes.

 


Nos purins :

L'ortie :
C’est la reine des reines, ses applications sont multiples. Nous l'utilisons comme insecticide et comme engrais naturel.

Riche en fer et en azote, elle stimule la croissance, et renforce les défenses naturelles.

Ortie
Ortie

La fougère :
C'est un insectifuge d'une grande efficacité, nous l'utilisons en purin. Positionnée en période de vols des prédateurs, la fougère les fait fuir et protège ainsi la culture.

Fougère
Fougère

La prêle :

Elle a un rôle préventif contre le mildiou et l'oïdium, mais aussi une action reminéralisante sur la vigne. Elle contient en effet énormément de silice.

Prêle
Prêle

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